Anjou - Département de Maine-et-Loire
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Qualité 2021 des cours d'eau du Maine-et-Loire

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Qualité physico-chimique

En 2021, on note une amélioration de la qualité par rapport à l’année 2020, notamment avec le retour de stations classées en très bonne qualité. Toutefois, la qualité de l’eau reste homogène et ne présente ni dégradation, ni amélioration notable depuis 2011.

Depuis 2009, la qualité ne cesse de s’améliorer avec presque 70% des stations en bonne qualité en 2021. On notera qu’une seule station est classée en mauvaise qualité.

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La situation concernant l’altération nitrates reste très dégradée sans aucune évolution notable depuis plus de 10 ans. A noter toutefois la présence d’une station en très bonne qualité.

On note une tendance à la dégradation de la qualité de l’eau depuis l’année 2015. Aucune station n’est classée en très bonne qualité depuis 2019. Toutefois, la qualité de l’eau, face à cette altération, s’est très nettement améliorée depuis 2000.

En 2021, cette altération, représentant les effets des proliférations végétales, montre des résultats en légère dégradation par rapport à l’année précédente. Toutefois, la qualité de l’eau ne cesse d’augmenter depuis 2006. Cette année 2021 est marquée par l’absence de station classée en mauvaise qualité.

40 % des points de surveillance sont classés en bonne qualité, 33 % en qualité moyenne et 12 % en qualité médiocre et 14 % en mauvaise qualité.

Il faut toutefois noter que ce système d'évaluation de la qualité ne tient pas compte de toutes les molécules retrouvées et de toutes les analyses faites sur le territoire.Les recherches de pesticides sont effectuées par plusieurs laboratoires et le nombre de molécules recherchées peut fluctuer entre 200 et 500 avec des fréquences de 6 à 18 analyses par an.

176 molécules différentes ont été retrouvées en 2021 sur 534 molécules recherchées. Les molécules les plus fréquemment retrouvées sont l’AMPA et des produits de dégradation de l’atrazine. La concentration record de 3.65 µg/L concerne le 2,4-D sur la station du Beuvron à Andrezé.

Qualité biologique

La qualité est hétérogène sur l’ensemble du territoire et très dépendante des caractéristiques du site du prélèvement (diversités des milieux, habitats, débits, ripisylve, substrats…).

On constate une nette dégradation depuis 2020 suite au changement d’indice (indice biologique globalisé équivalent vers l’indice invertébrés multimétrique). Seulement 34% des stations sont en bonne qualité dont uniquement 2% en très bonne qualité. 26% des stations sont classées en qualité moyenne. 19% des stations sont de qualité médiocre et 21% en mauvaise qualité.
Concernant cet indicateur, aucune amélioration notable n’est observée depuis 2008. Une dégradation importante est même constatée entre les années 2020 et 2021.

NB : Toutes les stations ne sont pas échantillonnées chaque année. En 2021, les I2M2 ont été réalisés sur 47 des 75 stations que compte le réseau.

NB2 : En application de l’arrêté du 27 juillet 2018, l’indice invertébrés multimétrique (I2M2) est le nouvel indice biologique invertébrés à considérer pour l’évaluation de l’état écologique des eaux de surface. Il intègre notamment l’écart à la situation de référence et plusieurs types de pressions, grâce à la combinaison de plusieurs métriques de structure et de fonctionnement des peuplements d’invertébrés. Il est donc beaucoup plus sensible à la dégradation de la qualité de l’eau et aux altérations morphologiques.

La qualité biologique évaluée grâce à l’inventaire des diatomées est globalement moyenne à bonne en Maine-et-Loire avec 52% des stations en qualité moyenne, 41 % en bonne qualité et 4% en très bonne qualité. Seulement 4% des stations sont classées en qualité médiocre et aucune en mauvaise qualité.

La qualité de l’eau s’améliore depuis plus de 20 ans. Malgré le retour de stations classées en qualité médiocre, l’année 2021 est marquée par des stations en meilleure qualité par rapport à l’année 2020.

NB : Toutes les stations ne sont pas échantillonnées chaque année. En 2021, les IBD ont été réalisés sur 54 des 75 stations que compte le réseau.

L'état des peuplements piscicoles en Maine-et-Loire est le plus souvent médiocre (42%) à mauvais (15%). Selon les conditions du milieu et l'importance des travaux de restauration réalisés, ces peuplements devraient évoluer mais de façon assez lente. 33% des stations sont de qualité moyenne et seulement 9% en bonne qualité. On notera qu’aucune station n’est en très bonne qualité en 2021.
Concernant cet indicateur, aucune amélioration notable n’est observée depuis 2012. Une dégradation importante est même constatée entre les années 2020 et 2021.

NB : Toutes les stations ne sont pas échantillonnées chaque année. En 2021, les IPR ont été réalisés sur 33 des 75 stations que compte le réseau.

Le nombre d’analyses assez faible ne permet pas pour l’instant de dresser un véritable bilan en 2021. Néanmoins, les résultats montrent une certaine dégradation en 2021 témoignant d’une charge trophique globale élevée avec 19% des stations classées en état médiocre. 41% des stations sont classées en état moyen, 22% en bon état et 19% en très bon état. On notera qu’aucune station n’est classée en état mauvais.

NB : Toutes les stations ne sont pas échantillonnées chaque année. En 2021, les IBMR ont été réalisés sur 27 des 75 stations que compte le réseau. Le nombre de stations suivies est plus important sur les dernières années.

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Analyse complète annuelle de la qualité de l'eau

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