Gestion des eaux pluviales

L’objectif des premiers systèmes d’assainissement était avant tout hygiéniste et consistait à évacuer les eaux usées et les eaux pluviales des zones urbanisées à l’aide d’un même tuyau. Cette technique appelée le « tout tuyau » peut engendrer des surverses d’eaux usées non traitées et/ou des surcharges hydrauliques non compatibles avec les systèmes de traitement des eaux usées.

Des systèmes séparatifs ont ensuite été mis en place permettant de transporter l’eau pluviale dans un tuyau dédié pour la rejeter plus loin au milieu naturel. Bien que la gestion de ce type de système ait moins d’impact sur l’environnement que celle du « tout tuyau », l’eau peut tout de même se charger en pollution lors de son acheminement (ruissellement sur la voirie par exemple) et est limitée par la capacité de transit des tuyaux.

L’eau est un bien précieux. La gestion alternative des eaux pluviales a pour but de réintégrer cette ressource dans le milieu urbanisé, en la gérant in-situ, sans chercher à la canaliser, la concentrer. On l’appelle technique alternative ou gestion à la parcelle des eaux pluviales. Les eaux pluviales sont de préférence captées dans de petits ouvrages végétalisés de proximité dans lesquels l’eau s’infiltre doucement vers la nappe phréatique.

Cette technique de gestion intégrée des eaux pluviales a de nombreux avantages :

• Réduire les pollutions générées par les eaux pluviales :
  • Prévenir les débordements des systèmes d’assainissement vers le milieu naturel ;
  • Préserver la qualité de l’eau… en évitant que les eaux pluviales se chargent en polluants (métaux, hydrocarbures, pesticides, etc…) lors de leur acheminement vers le système de collecte ;
• Recharger les nappes d’eau souterraine ;
• Améliorer le cadre de vie :
  • Rafraichir les zones urbanisées, s’adapter au changement climatique ;
  • Restaurer la nature en zone urbanisée.

Dans un souci d’économie d’eau, l’eau pluviale peut également être stockée et réutilisée pour limiter le prélèvement sur la ressource.

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A l'initiative du Graie et de Médiapro, Méli Mélo a le soutien des principaux acteurs institutionnels de la gestion de l’eau en France. Les partenaires du projet sont l’Onema, le Grand Lyon, l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, le laboratoire LGCIE de l’INSA de Lyon, la fondation terre d’initiatives solidaires.